Nos salariés en insertion

vous racontent leur parcours !

Dans une logique de partage d’expérience et de co-construction, nous vous proposons une sélection de récits des salariés passés par notre ACI.

Quel parcours ont-ils fait ? Comment ont-ils avancé dans leur projet ? Comment celui-ci a-t-il abouti ?

Nous espérons que ces récits vous inspireront !!!

ACI

Nathalie S.
2 passions : La couture et le social…

En cette rentrée des classes 2020, Nathalie nous quitte car elle vient de décrocher un contrat de 3 ans en tant qu’AESH, Accompagnante d’Élèves en Situation de Handicap, dans une école de Maubeuge.
Elle est heureuse de commencer cette nouvelle aventure !
Elle nous fait le plaisir de nous raconter son parcours.

J’ai 51 ans. J’ai commencé ma carrière par un BEP vente. Ce n’était pas mon truc mais à l’époque on n’avait pas le choix. J’ai travaillé quelques mois comme vendeuse et puis j’ai arrêté pour me réorienter vers un secteur qui me correspondait beaucoup plus : le social.

Mon père était dans le social, ma mère était nourrice agréée, c’était déjà mon monde le social.
J’ai d’abord passé mon BAFA et mon BAFD et puis j’ai travaillé comme animatrice et directrice de centre aéré avec des maternelles.

Puis j’ai voulu approfondir ma connaissance du domaine de la petite enfance. J’ai donc passé un CAP Petite enfance. J’ai travaillé en crèche puis en école avec des personnes handicapées.

Après j’ai travaillé pendant 5 ans avec des adultes lourdement handicapés. C’étaient des petits contrats. 

En France, sans diplôme, c’est difficile d’accéder à des postes, j’avais le savoir-faire mais il me fallait le diplôme. J’ai donc repris une formation : 1 an de « Découverte des métiers du social ». Ensuite, je me suis inscrite en formation « Educ spé ». J’ai suivi la première année. Mais je faisais mes formations en même temps que mon travail, au bout d’un moment c’était trop lourd. J’ai donc arrêté la formation d’ « Educ spé » au bout d’1 an.

Puis mon contrat s’est terminé. On m’a proposé un contrat de nuit, c’était impossible à accepter pour moi, j’avais plus de 45 ans, c’était trop contraignant un contrat de nuit à cet âge-là…

C’est là que ma période de chômage a commencé. Ça m’a un peu plongée dans la dépression, en tout cas dans la remise en question. Je ne savais plus où j’en étais.

J’ai donc entrepris de faire une formation au BGE pour monter mon entreprise de couture. La couture c’est ma passion depuis toujours, j’ai appris à coudre à l’école et j’ai toujours fait de la couture après. Mais les normes concernant les tissus pour les enfants étaient trop contraignantes, j’ai donc abandonné mon projet de création d’entreprise.

Quand la crise sanitaire a commencé, j’ai fait du bénévolat pour fabriquer des masques. C’est là qu’on m’a parlé d’Arpège, j’ai donc rejoint l’atelier couture d’Arpège. Ça a été un tremplin pour moi, ça m’a ressourcée et ça m’a aidée à définir mon projet professionnel : la couture ? le social ?…

Je suis restée presque 3 mois chez Arpège et puis suite à une candidature que j’avais faite en amont, j’ai été appelée pour travailler comme AESH dans une école maubeugeoise. C’est un contrat de 3 ans renouvelable à temps plein. J’en suis enchantée, mais je reviendrai voir mes collègues et complices de l’atelier couture régulièrement car on a créé de beaux liens entre nous. 

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